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T’M Repos #15 : 7 types de fatigue

T’M Repos #15 : 7 types de fatigue

T’M Repos, chaque mois, un “thème” sur le repos et un “t’aime” amoureux des temps de repos. Un micro billet dans lequel nous vous partageons réflexions et expériences sur la notion du repos. Ce mois-ci, nous vous présentons sept types de fatigue parmi lesquelles certaines sont des fatigues dites normales, d’autres des fatigues qui relèvent de dysfonctionnements.

“Si tu écoutes les chuchotements de ton corps, tu n’auras pas à l’entendre crier.” Sagesse tibétaine

La fatigue est un phénomène naturel, un symptôme instinctif qui indique que nous avons besoin de repos. Les origines de la fatigue sont diverses. Elles peuvent relever de besoins physiologiques normaux ou temporaires ou de dysfonctionnements pathologiques ou chroniques. Les signaux et moyens de réponse à ces fatigues varient selon les besoins, les moments et les personnes. 

 

 La fatigue physiologique

Physiquement et chimiquement, notre corps a besoin de repos. On ne peut pas vivre plus de 3 jours sans dormir, pas plus de quelques minutes sans respirer. Pour permettre à nos systèmes de fonctionner correctement, nos cellules ont besoin de repos, de temps de pause et d’environnements de qualité, pour récupérer, pour se ressourcer, pour se régénérer. Quand on est en bonne santé, avoir sommeil chaque soir est une fatigue normale, se laisser pleurer devant un événement qui nous émeut est normal. Des signes de fatigue si discrets qu’ils sont souvent incompris, moqués, outrepassés. 

Les poussées de croissance 

Lorsqu’un enfant grandit, il présente des symptômes de fatigue voire de maladie (exemple lors de la poussée des dents de lait qui génère fièvre, rhumes et apathie). Une fois adulte, notre corps et notre esprit continuent de s’adapter, ce qui nécessite beaucoup d’énergie et demande un certain temps de repos. Lorsque nous évoluons intérieurement aussi, toutes nos structures psychiques et énergétiques s’alignent. Une fatigue passagère qui nous demande de prendre le temps et l‘espace nécessaires dans notre quotidien pour assimiler et intégrer les nouveaux modes de fonctionnement. 

Le temps de la convalescence 

Pendant une période de maladie, qu’elle soit physique ou psychique, accompagnée de traitements ou non, le corps se concentre spontanément sur sa guérison. Il cherche à rétablir l’équilibre et pour cela il mobilise naturellement toutes ses ressources intérieures. Nous sommes fatigués, sans énergie et contraints de nous reposer. Lorsque nous sommes convalescents, la fatigue est normale et temporaire. Plus la maladie est importante, plus la fatigue est intense, plus le besoin de repos est long. 

La “bonne” fatigue

Se lever dans la nuit pour nourrir son bébé, aller au travail chaque jour, se motiver pour se rendre à la salle de sport, prendre le temps de se recueillir avant de dormir, dépasser ses peurs pour sortir de sa zone de confort… sont autant de moments où même si la fatigue est bien présente, les raisons de la dépasser restent bénéfiques pour notre corps, pour notre coeur, pour notre esprit ou pour l’humanité. Cette fatigue est juste et temporaire, à condition de ne pas en abuser et de prendre le temps de récupérer après. 

Les carences

Lorsque certains besoins ne sont pas comblés sur une période prolongée, le corps peut exprimer des sensations de fatigue anormales. Il peut signifier un manque de nutriments nécessaires au bon fonctionnement du système digestif par exemple, un manque de sommeil accumulé, ou un manque d’interactions sociales dont le cœur émotionnel aurait besoin. Des signaux qui nous alertent sur le fait que notre corps ne fonctionne pas de manière optimale et qu’un déséquilibre s’installe progressivement. 

L’ennui dépressif (bore out)

Le manque de joie et de stimulation, la perte de sens et les idées noires, l’excès d’émotions pesantes comme la tristesse ou la culpabilité, sont autant de facteurs qui cumulés sur la durée génèrent un état dépressif et apathique. Une forme de fatigue chronique qui englue, fait perdre toute motivation et réduit le niveau d’énergie au minimum vital. Le signal de cette fatigue est clair, il est temps de s’extraire et de prendre rapidement un nouvel élan (soins médicaux, thérapies, retraites, voyages par exemple).

L’épuisement nerveux (burn out) 

Quand le stress est permanent, que le mental est débordé… Quand le système nerveux est saturé, que la pression extérieure est constante… la fatigue qui était physiologiquement normale devient anormalement chronique. C’est l’alerte rouge. Les systèmes sont perturbés, la fatigue prend le dessus, le cerveau est grillé, le corps ne répond plus. Une fatigue extrême qui lance un appel d’urgence à couper net, à se soigner et se reposer de façon intensive, à prendre du temps pour revenir à l’essentiel et se recentrer sur soi, le temps de se rétablir. 

 

Qu’elle soit normale ou anormale, la fatigue est un signal d’alerte instinctif. Le repos est une loi de la nature à laquelle nous ne pouvons déroger. La fatigue normale s’exprime de façon subtile, au bruit d’un murmure. Si elle n’est pas écoutée, alors elle augmentera le volume, jusqu’à devenir chronique et criante. Dans tous les cas, la nature est bien faite, elle agit toujours pour notre bien. 

Information : les sujets des articles publiés sur les pages de ce site internet sont issus d’une expérimentation personnelle (non scientifique et non médicale). Leur vocation n’est pas de présenter une vérité générale mais de mettre à disposition de tout un chacun un ensemble de témoignages, de réflexions et de partage d’expériences.

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